26 février, 2007

¡bienvenidos!









Tout va bien !! (si je mets que ça, ça va pas vous suffire hein ?)

Alors, tout d’abord, le trajet en avion depuis Paris m’a semblé interminable : je pense que vous n’etes pas venus sur mon blog pour entendre mes plaintes concernant les prestations merdiques d’Iberia mais je vous précise quand meme que j’avais la pire place (vous savez celle pres des toilettes au fond de l’avion là ou on ne voit pas l’écran et ou le siège n’est meme pas inclinable et que la compagnie avait eu la bonne idée de mettre tous les momes autour de moi ! ) et puis mon voisin avait le malheur d’être Equatorien et j’ai réalisé… que je ne comprenais pas un traitre mot de ce qu’il me racontait !

Bref, les retrouvailles le vendredi soir avec Benoit a Guayaquil m’ont tres vite fait oublier tout ça !!
C’est en sortant de l’aéroport que j’ai bien réalisé que j’étais enfin arrivée en Equateur pourtant AUCUN moustachu à l’horizon, aucun bonnet en laine et pour cause… c’est plutot une vague de chaleur moite qui m’a assaillie. Oui, je suis bien au niveau de l’équateur !
C’est evidemment avec beaucoup de plaisir que je me suis plongée dans les bras de mon Ben et aussi … dans la decouverte de cette grande ville sud-américaine dès le samedi matin.
En bons touristes, nous avons arpenté les pavés du Malecon (promenade le long du Rio Guayas) et du parco historico et avons fini la journée au sommet du Cerro pour une vue splendide sur la ville.

Le premier jour d’adaptation s’est déroulé sans problème mais nous étions alors dans une très grande ville propre et « moderne » contrastant forcement avec l’Europe mais dans une moindre mesure par rapport à ce qui m’attendait le lendemain…

En effet, après avoir continué notre visite de la ville le dimanche matin, nous sommes partis en debut d’apres-midi à la gare routière, direction Ventanas.
Déjà, il faut nous imaginer sous le soleil, avec tous les bagages, les seuls « blancs » dans le bus multicolore avec la clim locale ( roulant donc fenetres et porte ouvertes, j’ai d’ailleurs reussi a choper la creve !)
Je regarde à la fenetre le paysage defiler les maisons deviennent de plus en plus rares et laissent place à des champs. Après une heure de trajet, je tombe en extase devant un village de maisons sur pilotis plus branlantes les unes que les autres au-dessus des marécages…
Puis au milieu des champs de bananiers, je sens la pression monter, cela fait maintenant 2 heures que nous roulons nous traversons un pont et… nous voila a Ventanas terminus du bus.
C’est bien comme Benoit me l’avait decrit, une ville moyenne de pays sous développé, moche, sale et bruyante mais le fait de monter dans un « pousse -pousse – moto » pour rejoindre notre maison est si dépaysant que j’en oublie presque que c’est là que je vais habiter !
La maison est un peu à l’écart de la ville, fraichement repeinte (interieur et exterieur), je sens que Benoit a fait de tres gros efforts pour la rendre habitable avant mon arrivée, il me reste à ajouter une touche féminine !! je devrais m’en sortir !
Nous partons diner en ville … c'est-à-dire qu’une femme a mis une table, des chaises et sa cuisinière sur le trottoir et… que nous mangeons là, un bon seco de pollo (du poulet avec une sauce, quelques lentilles et du riz le tout pour 1,50$) !

Cette nuit, je me suis endormie dans ma nouvelle maison avec moins de questions en tete que les semaines precedentes meme si je sais que le plus dur reste à faire…


je vous embrasse et hasta luego!

1 commentaire:

Gaelle Le Goff a dit…

Hello !
T'as finalement une connexion a Ventanas? Cool tu vas continuer à nous tenir au courant ! :)

J'espère que tout va continuer sur cette lancée, on attend la vidéo de la maison (tu te souviens de comment faire pour la mettre en ligne??).
Au passage je vois que t'as déjà abandonné Flickr et crevetteecuador hin hin hin ! Voila je l'ai dit :D

Hasta luego
Galou